Le brevet précise qu'une couche spéciale pourrait enduire le capot ainsi que les pare-chocs avant et, éventuellement, les ailes de l'avant du véhicule. En cas de choc, elle se briserait pour exposer une surface collante ayant un effet similaire à du papier tue-mouches pour insectes volants: le piéton resterait collé au véhicule.
Le document est daté du 17 mai et précise que la demande d'enregistrement du brevet émane de Google.
#BrokenNews 1 google car avec l'otpion attrape-mouche pour humain et ouiiiiiiii!!! @mouv #morningcefran pic.twitter.com/Qb2Aql60za
— Good Morning Cefran (@MorningCefran) 20 mai 2016
"L'adhésif lie le piéton au véhicule pour que le piéton lui reste solidaire jusqu'à ce que celui-ci s'arrête et qu'il ne soit pas projeté, ce qui évite ainsi un impact secondaire entre le piéton et la route ou tout autre objet", précise-t-on.
Selon l'argumentaire de Google, les piétons percutés par des véhicules subissent des blessures supplémentaires en étant fauchés ou en heurtant la route ou d'autres objets.
Google Car: un système adhésif pour scotcher les piétons au capot https://t.co/wOQBqU2Fd5 pic.twitter.com/ogNe1dzAYY
— Esteve (@HenriEsteve) 20 mai 2016
Les voitures autonomes pourraient circuler sur le réseau routier d'ici 5 ans, avait indiqué en début de mois Sergio Marchionne, patron du constructeur automobile Fiat Chrysler (FCA), peu après la signature d'un gros contrat en la matière avec Alphabet, la maison mère de Google.
Google a commencé à tester la technologie de conduite autonome en 2009 avec une Toyota Prius. Il compte désormais quelque 70 véhicules de plusieurs marques, dont sa propre voiture conçue en interne présentée en 2014.