Le document précise que l'Europe pourrait également être déstabilisée par une levée des visas avec le Kosovo, l'Ukraine et la Géorgie.
Le rapport de la Commission européenne souligne que différents groupes criminels et terroristes pourraient chercher à obtenir des passeports turcs pour venir en Europe dès l'entrée en vigueur du régime sans visa.
La mafia turque — spécialisée dans le trafic de drogues, d'armes et de migrants — pourrait, de son côté, étendre son influence jusqu'en UE.
Richard Dearlove, ex-agent du MI6 britannique, estime que cet accord revient à "approcher une allumette d'un gazoduc". Selon lui, l'UE va devoir gérer des milliers de clandestins et, si la crise migratoire n'était pas stoppée, on pourrait s'attendre à une "révolte populaire en Europe".
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.