Lors d'une récente réunion du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) à Vienne, le chef de la diplomatie turque a rejeté les déclarations de son homologue russe Sergueï Lavrov faisant état du soutien apporté par Ankara à Daech.
"Si la Russie dispose d'une seule preuve du fait que la Turquie soutient Daech, je suis prêt à démissionner de mon poste", a lancé M.Cavusoglu.
Auparavant, le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est également déclaré prêt à quitter le pouvoir en cas de présentation de preuves des liens entre Ankara et l'organisation djihadiste.
Les médias ont à plusieurs reprises accusé les autorités turques à apporter un soutien aux terroristes de Daech. En mars dernier, la chaîne de télévision RT a interviewé un combattant du groupe qui a avoué que la Turquie achetait du pétrole aux terroristes et leur fournissait des denrées alimentaires, des munitions et d'autres produits.
Fin novembre 2011, le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi a estimé qu'il existait de "nombreuses preuves" des liens en place entre les autorités turques et l'EI.