Les scientifiques du Jet Propulsion Laboratory de Pasadena, sous la direction du géologue Cathleen Jones, ont observé que la Nouvelle-Orléans et d'autres villes côtières d'Amérique du Nord s'enfonçaient.
En analysant les informations obtenues à partir de radars captant les différences d'altitude au millimètre près depuis des drones UAVSAR, les géologues ont calculé la vitesse d'immersion de la ville.
D'après le rapport des spécialistes publié dans le magazine JGR: Solid Earth, la Nouvelle-Orléans s'enfonce de manière inégale suivant les zones.
Selon l'auteur de l'étude, les autorités américaines pourraient utiliser ces informations pour trouver des mesures plus efficaces contre ce phénomène et prédire les éventuelles nouvelles zones d'inondation. Cathleen Jones pense qu'en s'appuyant sur les conclusions de ses collègues, l'administration du district pourrait sauver plus de vies et probablement prolonger l'existence de la Nouvelle-Orléans.
Les chercheurs soulignent que d'autres villes américaines s'enfoncent également dans le sol, notamment Washington et New York, ainsi que certaines villes d'Europe.
Jones et ses collègues ont déterminé deux causes à ce phénomène: les processus géologiques — l'affaissement des roches — et le facteur humain.
Les experts expliquent que toute la côte sud des USA s'enfonce depuis des dizaines de milliers d'années à cause de la montée du niveau de la mer provoqué par la fonte de la calotte de glace polaire. Mais c'est le facteur humain qui expliquerait, d'après Jones, l'immersion irrégulière de la Nouvelle-Orléans.
Par ailleurs, les sismologues de l'université de Hawaï à Manoa ont publié aujourd'hui des prévisions selon lesquelles un puissant tsunami s'abattrait sur Hawaï d'ici 50 ans. D'après eux, le tsunami sera provoqué par un séisme près des îles Aléoutiennes d'une magnitude d'au moins 9 sur l'échelle de Richter.