La nouvelle idée discutée lors de la rencontre réside dans le fait que les scientifiques ne se contenteront plus de retoucher un ou deux gènes, mais cherchent désormais à créer l'ensemble de l'ADN.
Bien que l'organisateur de la rencontre George Church ait essayé de rassurer le public en expliquant la réunion par la nécessité de discuter des perspectives de production de longs brins d'ADN, un journaliste du New York Times s'est procuré l'information selon laquelle le titre initial du projet était "HGP2: Projet de synthèse du génome humain". Le journaliste avait été alerté par la confidentialité de élevée de la réunion.
Quoi qu'il en soit, M.Church compte obtenir un génome humain complet d'ici dix ans.
En février dernier, le gouvernement britannique a autorisé à manipuler génétiquement des embryons humains à des fins scientifiques. L'autorisation concerne le recours à la méthode Crispr-Cas9, qui permet de cibler les gènes défaillants dans l'ADN afin de les neutraliser de manière plus précise. C'est une des toutes premières autorisations de manipulation d'embryons humains.
Selon les chercheurs, les études visent à déterminer la raison pour laquelle certaines femmes font des fausses couches.