L'autorisation concerne le recours à la méthode Crispr-Cas9, qui permet de cibler les gènes défaillants dans l'ADN afin de les neutraliser de manière plus précise. C'est une des toutes premières autorisations de manipulation d'embryons humains.
"Nous avons approuvé la demande du docteur Kathy Niakan de l'Institut Francis Crick (de Londres) d'ajouter la possibilité de manipuler des embryons (humains) à son autorisation de recherche", a annoncé l'Autorité de la fertilisation humaine et de l'embryologie (HFEA).
La demande en question avait été déposée en septembre dernier. Elle devrait permettre d'étudier les gènes en jeu lors du développement des cellules censées former le placenta. L'étude visait à aider à déterminer la raison pour laquelle certaines femmes font des fausses couches.