Bien qu'il soit illégal de permettre aux embryons de vivre au-delà de 14 jours et d'être implantés dans un utérus, les chercheurs espèrent qu'un jour la recherche pourrait mener à la naissance des premiers bébés génétiquement modifiés, rapporte le journal britannique The Independent.
Une demande d'autorisation pour modifier les gènes des embryons fécondés in vitro à des fins de recherche doit être discutée, ce 14 janvier, par l'Autorité britannique sur la fertilisation humaine (Human Fertilisation and Embryology Authority, HFEA), dont l'approbation finale est susceptible d'être donnée ce mois-ci.
D'après le journal britannique, des scientifiques de l'Institut François Crick à Londres ont déclaré que si on leur donnait le feu vert, ils pourraient commencer à travailler immédiatement, ce qui mènerait à la création des premiers embryons humains transgéniques créés en Grande-Bretagne, et ce, dans les prochains mois ou même semaines.
Si la recherche débouche sur la découverte d'une mutation génétique qui pourrait améliorer les chances de grossesses réussies chez les femmes subissant un traitement de fécondation in vitro, cela pourrait provoquer un changement nécessaire de la loi existante pour permettre l'édition de "la lignée germinale" des embryons et, par conséquent, la naissance d'enfants génétiquement modifiés.
Les scientifiques supposent que certains gènes préviendraient le développement des embryons ou leur implantation et leur croissance saine dans l'utérus. Ils veulent tester cette hypothèse en désactivant ces gènes le premier jour du développement de l'embryon pour voir quel effet cette action produirait sur l'activité des gènes sur une période de sept jours.