"Un gouvernement illégitime a toujours besoin de mécanismes illégitimes pour se maintenir", a souligné Mme Rousseff, au sujet du cabinet de son ancien vice-président et allié, qu'elle considère désormais comme un "traître" en l'accusant d'avoir tiré les ficelles de sa destitution.
"La question du genre est une question de démocratie dans un pays où les femmes sont majoritaires, il y a un problème de représentativité", a souligné l'ancienne guérilléra sous la dictature, réitérant qu'elle "se battra pour revenir" au pouvoir.
"Le Brésil a aujourd'hui un gouvernement provisoire, par intérim, et une présidente élue par 54 millions de voix. Il y a un gouvernement intérimaire et illégitime du point de vue des votes. Je me battrai pour revenir", a insisté Mme Rousseff dont le mandat se termine fin 2018.
"Nous devons nous défendre politiquement. Cette défense se fera pour toute la société civile brésilienne et j'ai l'intention d'aller, chaque fois que je serai invitée, expliquer les raisons qui ont conduit à ce procès, avec lesquelles je suis entièrement en désaccord", a-t-elle souligné citée par l'AFP.
"La destitution est frauduleuse, un putsch pour exécuter son programme de gouvernement qui n'a pas été approuvé dans les urnes", a poursuivi Mme Rousseff.