La vitre impactée était une des sept vitres de la coupole d'observation panoramique de la Station spatiale internationale. Le débris spatial n'a néanmoins pas pu percer la vitre composée de quatre couches. Cet événement n'a pas influencé le bon fonctionnement de la station.
La station spatiale est équipée de panneaux anti-météorites ainsi que de systèmes lui permettant d'éviter une éventuelle collision avec des objets pouvant représenter un danger. Les débris de plus d'un centimètre de diamètre sont capables d'endommager les équipements vitaux des vaisseaux spatiaux. Un objet de 10 centimètres est capable de détruire l'ISS.
Selon des représentants de l'ESA, les missions de l'agence à venir seront organisées de façon à garantir qu'en cas d'explosion un vaisseau spatial continuera son travail normal et ne créera pas d'autres déchets spatiaux dans l'espace.
Parfois, le risque de collision de la Station spatiale internationale avec des déchets spatiaux devient tellement réel que les astronautes sont forcés de quitter provisoirement les lieux. La dernière évacuation a eu lieu le 16 juin 2015.
Presque toutes les puissances spatiales du monde participent aux efforts visant à dépolluer l'espace circumterrestre. Ces pays ont mis en place un Comité international de coordination sur les débris spatiaux (IADC). Ils se sont engagés à évacuer les satellites hors service de leur orbite. Mais
Depuis le premier vol habité dans l'espace en 1961, quelque 20.000 fragments et débris d'engins spatiaux polluent l'orbite terrestre, représentant un risque sérieux pour les satellites couteux et les missions habitées vers la Station spatiale internationale.