Une telle flambée de l'extraction de pétrole est due à l'Iran et à l'augmentation de la production en Irak et aux Emirats Arabes Unis, ce qui a compensé la baisse au Koweït et au Nigeria. L'Arabie saoudite a extrait 10,20 millions de barils par jour et l'Iran 3,56 millions de barils (le niveau du novembre 2011).
L'AIE escompte que les pays producteurs continueront à augmenter leur production à l'approche du sommet de l'OPEP en juin. Dans le même temps, l'agence prédit une baisse de l'extraction pour les pays non membres de l'organisation. Leur niveau d'extraction pourrait ainsi chuter de 800.000 barils par jour, à 56,8 millions de barils.
Le 10 mai, le directeur de la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco Amin Nasser a affirmé que l'Arabie saoudite s'apprêtait à augmenter considérablement sa production d'hydrocarbures en 2016. Selon lui, le marché des hydrocarbures réserve de nombreux défis, mais présente tout de même des opportunités de croissance.
Le même jour, le ministre du Pétrole nigérian Emmanuel Katchikvu a annoncé que son pays envisageait d'augmenter l'extraction de pétrole de 1,5 fois, pour atteindre 2,3 à 2,5 millions de barils par jour.