D'après le patron de Saudi Aramco, le marché des hydrocarbures réserve de nombreux défis, mais "présente tout de même des opportunités de croissance".
Depuis 2014, Riyad applique la même tactique: conserver ses parts de marché en refusant de baisser son niveau de production pétrolière, tout en travaillant à réduire sa dépendance globale envers les exportations d'hydrocarbures.
Début 2016, certains pays de l'Opep — notamment l'Arabie saoudite et la Russie — ont accepté de bloquer leur production à son niveau de janvier. Cependant, mi-avril, les parties n'ont pas réussi à conclure un accord définitif sur les conditions de cette limitation.
L'Iran — principal rival régional de l'Arabie saoudite — augmente également ses exportations. Ces derniers mois, la hausse a dépassé toutes les prévisions, ce qui pourrait contribuer à l'adhésion de Téhéran à des restrictions de production pour les principaux exportateurs pétroliers.
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