246 députés ont voté en faveur de la #motiondecensure. Elle n'est pas adoptée. #DirectAn #LoiTravail
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 12 мая 2016 г.
Il n'y a eu qu'une seule motion de censure à débattre aujourd'hui à l'Assemblée nationale, celle de la droite, la gauche n'ayant pas réussi à recueillir le nombre nécessaire de signatures pour déposer la sienne. Les frondeurs et leurs "alliés" ont réuni 56 signatures contre les 58 nécessaires au minimum.
La majorité requise qui n'a pas été atteinte pour l'adoption de #motiondecensure était de 288 #DirectAn #LoiTravail pic.twitter.com/qsOI8t0jsZ
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"Je suis fier de ce projet de loi. (…) La gauche a une responsabilité majeure: gouverner, et son destin est grand quand il se confond avec celui de son pays. Le pays a besoin de son action, de ses valeurs, de ses résultats, dans ces moments là la gauche représente le chemin nécessaire face à ceux qui n’ont pas compris que le monde avait évolué.", a déclaré le premier ministre Manuel Valls avant de procéder au vote.
Le gouvernement avait décidé de recourir à l'arme du 49-3 afin que le projet de loi Travail puisse être adopté sans vote pour la quatrième fois depuis le début du quinquennat, et à nouveau sur un texte mal vu par la plupart des Français.
Les députés LR et UDI ont alors déposé mardi une motion de censure du gouvernement dénonçant "l'impasse dans laquelle François Hollande a mené (le) pays".
Plus tard, les députés de gauche ont préparé une autre motion de censure, sur d’autres bases que celles de la droite, persuadés que la motion de censure déjà proposée par les députés LR aurait peu de chance d'être votée, la droite étant minoritaire à l’Assemblée nationale.
#DirectAN #LoiTravail Voici l'analyse du scrutin du vote de #motiondecensure: https://t.co/3CEQbH1PVc pic.twitter.com/xoOiKWe6Pc
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Dévoilé le 17 février 2016 dans la presse, l'avant-projet de loi sur la réforme du Travail, porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri, a suscité une forte opposition parmi les syndicats et les organisations jeunesse en France.
Malgré les manifestations ayant eu lieu dans toute la France, le projet de loi travail est désormais considéré comme adopté en première lecture par l'Assemblée nationale.