D'après le rapport du Fonds monétaire international (FMI) rendu public mercredi, la corruption engloutirait annuellement entre 1,5 et 2 trillions de dollars, ce qui représente environ 2% de la richesse mondiale.
"Alors que les coûts économiques directs de la corruption sont bien connus, ses coûts indirects peuvent s'avérer encore plus substantiels", a déclaré la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.
Selon les estimations du FMI, la corruption affaiblit les capacités de l'Etat de générer des revenus et d'assumer ses fonctions essentielles. En outre, elle accroît les dépenses de l'Etat et porte un préjudice à la qualité des biens et des services payés à partir des fonds publics.
En outre, la corruption pourrait réduire l'accès aux marchés financiers ou augmenter les coûts des emprunts pour les Etats et les institutions étatiques.
Afin de résoudre ce problème, le FMI propose de durcir les lois anticorruption ainsi que d'offrir plus de possibilités au business.
Aujourd'hui, à Londres, se tient un grand sommet international anticorruption où le premier ministre anglais David Cameron devrait annoncer des mesures pour lutter contre l'afflux d'argent sale dans l'immobilier au Royaume-Uni.