Le ministère chinois de la Sécurité publique et le site chinois de mircoblogging Sina Weibo ont annoncé le lancement d'une plate-forme internet destinée à recueillir des plaintes concernant les fausses informations et les rumeurs, rapporte le Global Times.
Le lancement de ce projet qui permet de prévenir rapidement les rumeurs défend les intérêts des internautes. Ainsi, afin de créer un environnement juste et convenable sur le Web, le ministère tente d'assurer la sécurité sur Internet de façon amicale, a noté Shen Yi le directeur adjoint du Centre d'étude du cyberespace au sein de l'université Fudan (Shanghai). Pour cela, le cyberespace doit, selon lui, être imprégné d'une énergie positive et de valeurs traditionnelles.
La diffusion de fausses informations peut facilement déclencher la panique au sein de la société, c'est pourquoi ce type de plate-forme de lutte contre les rumeurs est très important, a déclaré l'expert de l'université des postes et des télécommunications à Pékin Xie Yongjiang. Il a également dit que cette plate-forme rappellerait aux utilisateurs d'internet que le cyberespace n'est pas un endroit pour l'illégalité.
D'après Sina Weibo, les comptes des personnes qui répandraient des rumeurs seront suspendus et la police s'occupera de leurs cas en conformité avec les lois et règlements de la Chine.
Il ne s'agit pas de la première initiative chinoise en ce sens. Ainsi, en juin 2015, dans 50 villes et régions, la police chinoise d'Internet s'était enregistrée sur plusieurs plates-formes de réseaux sociaux afin de combattre les crimes cybernétiques. Cela concernait notamment la publication de fausses informations, de contenu réservé aux adultes et de rumeurs.