L'extraction du pétrole et du gaz dans l'Arctique est illégale. La Norvège n'a pas de droit de délivrer des permis d'exploration aux abords de la banquise arctique, indique le rapport des spécialistes norvégiens, cité par le Maritime Executive.
Selon les experts norvégiens, qui ont étudié le droit national et international, l'exploitation de gaz et de pétrole à grande échelle dans la région arctique est contraire à un certain nombre de conventions et déclarations internationales, notamment la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et celle sur le droit de la mer.
Cependant, en janvier 2015, la Norvège a entamé la 23e série de rondes de délivrance de licences pour l'exploitation pétrolière dans l'Arctique. Le gouvernement norvégien a proposé d'ouvrir de nouveaux blocs d'exploration à l'est et au nord du plateau continental norvégien, où l'industrie du pétrole et du gaz ne s'est pas encore développée. Le Norvège doit annoncer les résultats en juin 2016. 26 sociétés sont concernées par cette ronde.
Auparavant, le député du parti Vert Rasmus Hansson a déclaré que le parlement devait arrêter la nouvelle ronde de délivrance de licences et cesser le développement de nouveaux gisements de pétrole et de gaz sur le plateau continental arctique. L'organisation environnementale norvégienne Natur og Ungdom (La jeunesse et la nature) a pour sa part annoncé qu'elle s'adresserait à la justice si la ronde se poursuivait.
Actuellement, en mer de Barents, on dénombre 54 blocs, dont huit se trouvent à proximité immédiate de la Russie. Huit autres blocs se trouvent au-delà de 74e parallèle et trois blocs se trouvent en mer de Norvège.