Le réseau social Facebook est la cible de critiques pour son parti pris politique, rapporte le New York Times.
Il s'agit de la réaction à un article publié sur le site Gizmondo dans lequel un ancien employé de Facebook a reconnu qu'il choisissait les nouvelles les plus populaires en donnant la priorité à celles publiées par des sources libérales et en ignorant sciemment les sources conservatives, même si elles étaient populaires parmi les utilisateurs.
Plusieurs anciens éditeurs de la rubrique ont également reconnu à Gizmondo qu'ils étaient tenus d'ajouter dans le module certaines nouvelles, même si elles n'étaient pas populaires.
L'une des sources a notamment indiqué que les nouvelles concernant le mouvement afro-américain des droits civiques Black Lives Matter [connu après des affrontements entre des adolescentes noires et la police, ndlr] ont été "médiatisées" artificiellement.
De plus, certains sujets ont été promus en raison de la forte concurrence avec Twitter en termes des nouvelles stratégiques.
L'analyste en chef du réseau social Tom Stocky, cité par la BBC, conteste ces affirmations, assurant que rien ne permet de penser que ces accusations d'engagement politique reposent sur des faits.
D'après lui, les sujets populaires sont d'abord choisis par un algorithme informatique, avant d'être vérifiés par les éditeurs, qui doivent s'assurer de leur fiabilité.
La rubrique se trouve en haut à droite sur la page d'accueil de Facebook. Il est prévu que seuls les sujets les plus commentés par les utilisateurs du monde entier y soient inclus.