Camp de réfugiés attaqué en Syrie: l'Onu ne croit pas à une implication russe

© AFP 2024 Daniel MihailescuCamp de réfugiés attaqué en Syrie: l'Onu ne croit pas à une implication russe
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De nombreux facteurs témoignent du caractère flou des accusations formulées par les médias occidentaux.

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Bien que plusieurs médias occidentaux aient mis la récente attaque contre un camp des réfugiés dans la province syrienne d'Idlib sur le dos des forces armées syriennes et russes, les porte-paroles de l’Onu soulignent qu'il n'existe aucune information de sources indépendantes et fiables capables de le confirmer, écrit le journal Deutsche Wirtschafts Nachrichten

Un bon nombre de facteurs prouvent que la Russie n'est pas impliquée dans cet incident. Tout d'abord, l'attaque a coïncidé avec le concert que le célèbre orchestre symphonique du théâtre russe Mariinski dirigé par l'artiste russe Valeri Guerguiev a donné dans la Cité antique de Palmyre. Le moment choisi pour cette attaque rend peu probable l'implication de la Russie ou de la Syrie, indique l'édition.

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De plus, la Russie et la Syrie engagent des bombardiers Su-25SM, Su-24М, Su-34 et SU-35S dans leurs opérations. Les frappes de ces avions laissent des marques spécifiques sur le sol, et les photos prises par les agences d'information de l'opposition syrienne et occidentales ne montrent pas de telles crevasses, souligne l'auteur.

Les photos montrent également un incendie important qui aurait pu être causé par des obus artisanaux souvent utilisés par les combattants des groupes terroristes. Ce genre d'armement n'a pas une capacité de choc suffisante pour laisser des crevasses, mais leur détonation conduit inévitablement à l'inflammation, écrit le journal.       

Jeudi dernier, les médias d'opposition syriens ont annoncé le bombardement d’un camp des réfugiés dans la province syrienne d'Idlib qui a fait 30 morts. Certains médias ont accusé les militaires syriens et russes d'avoir effectué ces frappes.

Damas et Moscou ont démenti ces informations. Le ministère russe de la Défense a indiqué qu'aucun vol d'aéronefs russes ou d'un autre pays n'a été effectué dans ce secteur les 4 et 5 mai. Le ministère estime que la frappe aurait pu être menée par le groupe terroriste Front al-Nosra.      


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