"C’est une mesure parfaitement dictatoriale, puisque beaucoup d’Etats n’acceptent pas de recevoir des masses innombrables de demandeurs d’asile, et ce à juste titre. Et derrière les Etats, c’est l’ensemble des peuples européens qui n’en peuvent plus de l’immigration et même on pourrait dire de l’invasion. Par conséquent, vouloir imposer cette mesure, c’est véritablement de nature dictatoriale", a déclaré M.Le Gallou, auteur de l'ouvrage intitulé "Immigration, la catastrophe: que faire?".
L'expert a signalé un paradoxe extraordinaire à propos de l’application des accords de Schengen, remontant maintenant à plus de trente ans.
"Le principe de l’application des accords de Schengen, c’est la libre circulation entre Etats de l'Union européenne, mais aussi la protection des frontières extérieures de l’UE", a-t-il rappelé.
"Même l’Allemagne qui prétendait pouvoir faire face à l’afflux s’aperçoit que c’est totalement impossible pour elle-même, et envisage de rétablir ses frontières parce qu’elle ne peut pas faire face à un afflux d’un à 1,5 millions d’immigrés nouveaux", a relevé l'interlocuteur de l'agence.
Il a rappelé à cette occasion le comportement de certains migrants lors de la Saint Sylvestre à Cologne.
"Je crois qu’on peut dire que l’Union européenne est débordée, et même envahie. Et une invasion, ça se repousse!", a conclu M.Le Gallou.
L'Onu a déjà qualifié la crise migratoire que le Vieux continent traverse depuis 2015 de plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les données fournies par l'agence Frontex, 1,83 million de réfugiés ont traversé de façon illicite les frontières de l'Europe.