Selon Le Soir, l'existence d'un tel projet a été révélée la semaine dernière par le colonel Hubert Bonneau, commandant du GIGN (les forces d'intervention de la gendarmerie française) lors d'un colloque professionnel.
" L'année dernière, après les attentats du mois de janvier, la Belgique a fait appel à la France dans le cadre d'une opération à Verviers. L'idée des terroristes était d'enlever une haute autorité belge et de la décapiter en direct pour mettre les images sur les réseaux", a fait savoir le colonel cité par le journal. Alors, le GIGN est intervenu en Belgique conformément à la demande de coopération internationale.
Le journal belge indique toutefois que le commandant du service spécial n'a fourni aucune preuve formelle attestant de ces propos. Cependant, Le Soir dispose des informations selon lesquelles les terroristes se préparaient à enlever un magistrat pour le décapiter et diffuser les images de leur crime sur internet.
A côté de ce projet, les terroristes visaient à attaquer des policiers et des institutions judicaires. Des fusils kalachnikovs et des substances pouvant servir à produire des explosifs ont été découverts dans un appartement conspiratif.
L'affaire de la cellule terroriste de Verviers concerne seize personnes soupçonnées d'implication dans un groupe terroriste et de préparation d'attentats en Belgique.
Néanmoins, neuf personnes manqueront le procès. Huit d'entre elles seraient en Syrie. Le Belge Abdelhamid Abaaoud, chef présumé du réseau, est mort en novembre dernier dans l'assaut de Saint-Denis, en France.