Le moment choisi pour cette rencontre avec M. Poutine n'est toutefois pas particulièrement opportun pour Tokyo, estime le journal. Fin mai, le Japon accueillera le sommet du G7, qui se tiendra sans la Russie, le pays qui a longtemps été membre du "club", en a été exclu en 2014, sur fond de réunification avec la Crimée. Mais le geste de Tokyo prouve que malgré toutes les tentatives de Washington, la Russie est loin d'être isolée.
"Le problème pour Shinzo Abe est qu'en cherchant l'amitié de Poutine, il se trouve sous un feu croisé diplomatique entre Washington et Moscou", indique le WSJ.
Pour l'instant, Washington préfère garder le silence et n'a pas officiellement manifesté son mécontentement vis-à-vis du rapprochement avec Moscou qu'effectue son allié.
Un autre problème qui préoccupe le Japon est la situation autour de la mer de Chine méridionale. Tokyo prend une part de plus en plus active dans les discussions autour des eaux contestées de cette région. Tokyo espère qu'un dialogue mené en parallèle avec Moscou et Pékin permettrait de refroidir les ardeurs de la Chine.