Le rapprochement avec le monde occidental ne constitue plus la valeur absolue pour la Russie aujourd'hui, écrit le journal Die Zeit au sujet de la non-participation de Vladimir Poutine au sommet du G7.
"Le président russe aura-t-il le cœur gros dimanche prochain au Kremlin en raison de la rencontre des dirigeants du G7 dans le château d'Elmau sans la partie russe? C'est peu probable. Les jours où le président russe s'efforçait de se tenir aux côtés de ses homologues occidentaux sont irrémédiablement derrière nous", écrit Die Zeit.
Selon le journal, Moscou est déçu par l'Europe et les Etats-Unis, qui ont manifesté à son encontre hypocrisie et indécision.
Dans la situation actuelle, le Kremlin n'a rien à perdre, mais tout à gagner. La Russie obtient plus de liberté afin de mener sa propre politique en toute indépendance estime l'hebdomadaire allemand.
Le G8 s'est transformé en G7 en mars 2014 suite à la décision de sept grandes puissances économiques mondiales (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Japon) d'exclure la Russie du groupe sur fond de montée des tensions autour de la crise en Ukraine et en réaction à l'adhésion de la Crimée à la Russie.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a indiqué à l'époque que personne n'avait exclu la Russie du G8, ses partenaires n'étant tout simplement pas venus au sommet de Sotchi.