Le premier ministre français Manuel Valls a assuré lundi à Canberra que la France respecterait ses engagements "sur ce projet exceptionnel".
"Avec le temps de la décision, vient maintenant celui de la réalisation. Au cours des prochains mois, nous allons mettre ensemble au point tous les détails de notre partenariat sur le dossier des sous-marins, avec l'objectif d'aboutir le plus rapidement possible", a dit le premier ministre lors d'une brève conférence de presse en compagnie de son homologue australien, Malcolm Turnbull.
"Il s'agit maintenant de concrétiser tous les engagements qui ont été pris, pris sur le plan industriel, avec la création d'emplois en Australie, les transferts de savoir-faire et de technologies", a-t-il poursuivi, cité par l'AFP, en qualifiant cet accord de "gagnant-gagnant, win win".
Le contrat, qui inclut la construction de 12 sous-marins d'attaque en Australie ainsi que la maintenance et la formation des équipages, est estimé à 34 milliards d'euros au total.
Le groupe français DCNS, spécialiste du naval de défense détenu par l'Etat et Thales, a remporté l'appel d'offres face à l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et un consortium emmené par Mitsubishi Heavy Industries et soutenu par le gouvernement japonais.
Manuel Valls devait rencontrer ensuite brièvement les personnels de la DCNS qui ont participé à la préparation du contrat.