"La Turquie ne va pas dans le bon sens sur le plan du développement politique démocratique", a déclaré M.Schulz cité par Die Welt.
Il a noté que sous la présidence de Recept Tayyip Erdogan, des journalistes, des artistes et des militants de l'opposition subissaient des persécutions et qu'il y avait eu un rebondissement du conflit avec les Kurdes.
"La Turquie ne pourra pas gagner ce conflit militairement. Il doit être réglé par des moyens pacifiques", a dit M.Schulz.
Il trouve cependant nécessaire une coopération entre l'Union européenne et la Turquie pour faire face à la crise des réfugiés.
En outre, Ankara doit bénéficier d'une libéralisation du régime des visas pour les citoyens turcs de la part de l'UE, et recevoir 3 milliards d'euros pour la gestion des réfugiés sur son territoire.