MM. Biden et Renzi ont évoqué vendredi les sujets du terrorisme en Libye, en Irak et en Europe et les sanctions antirusses. Selon eux, les sanctions ne doivent pas être levées avant que les accords de Minsk sur le règlement du conflit en Ukraine ne soient respectés.
"Le vice-président a remercié le premier ministre Renzi pour avoir contribué à la stabilité en Irak et en Libye. Les dirigeants ont discuté de la nécessité d'échanger des renseignements entre les deux pays et les pays d'Europe sur fond des récentes attaques terroristes, ainsi que celles déjouées par les forces de l'ordre italiennes", lit-on dans le communiqué de la Maison Blanche.
D'ailleurs, les dirigeants se sont accordés sur le fait qu'il était hautement important que les sanctions imposées à Moscou soient préservées jusqu'à ce que les accords de Minsk soient pleinement effectués, indique le communiqué.
L'accord sur le règlement du conflit dans l'est de l'Ukraine, mis au point en février 2015 à Minsk (Minsk-2), prévoit que Kiev mène un dialogue direct avec les représentants des Républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR), notamment sur la tenue d'élections locales, qu'il fasse des amendements à la Constitution portant sur la décentralisation et qu'il officialise le statut particulier du Donbass.
Le 28 avril, le premier vote au sujet de la levée des sanctions contre la Russie a eu lieu à l'Assemblée nationale française. L'Assemblée a soutenu le projet de résolution du parlementaire Thierry Mariani appelant à lever les sanctions économiques imposées par l'Union européenne contre Moscou. Sur les 98 députés qui ont pris part au scrutin, 55 ont voté pour la résolution.