Les sept versions d'une même affiche ne diffèrent pas beaucoup. La partie principale est occupée par l'inscription "Tué au nom d'Allah!". Au-dessous de cette phrase, on peut voir une photo d'une victime d'attaques terroristes accompagnée d'une courte biographie de cette personne, annonce le site tchèque iDNES.
Theo van Gogh, réalisateur néerlandais, Stéphane Charbonier, artiste du journal français Charlie Hebdo et Bénazir Bhutto, femme politique pakistanaise d'opposition, sont parmi les personnes tuées présentées sur ces affiches. La question semble pourtant être trop sensible pour être soulevée de cette façon.
Dans le même temps, ces activités peuvent être considérées comme antimusulmanes. Cette opinion est partagée par le politologue Jan Miklas qui s'exprime à ce sujet dans un entretien accordé à Sputnik. Selon l'expert, les auteurs de cette initiative veulent rester dans le monde politique via la vague antimusulmane. Ces gens-là n'ont pas de vision réelle de l'extrémisme islamique, estime M.Miklas.
Ales Vrkoc, spécialiste des relations politiques, estime que les affiches essaient de créer une impression d'action illégale. Son opinion est relayée par le site Novinky.cz.
Pourtant, selon M.Vrkoc, l'affichage est un instrument longtemps utilisé lors des campagnes électorales. En particulier, les affiches exploitent la règle de la répétition qui renforce l'effet produit. Selon l'expert, le contenu des affiches est xénophobe mais il serait difficile de porter plainte devant un tribunal.