En novembre dernier, le pays a commencé à inviter des spécialistes avec des diplômes d'études supérieures. A présent, le projet de loi ad hoc est doté d'amendements visant à élargir cette liste en y incluant des personnes sans formation supérieure.
Selon les sondages, 37% des entreprises sont prêtes à engager des étrangers qui ne parlent pas tchèque. Dans le cas des Ukrainiens, cette barrière linguistique est plus basse, en raison de la proximité culturelle des deux peuples.
Les entreprises tchèques recherchent essentiellement des spécialistes dans les domaines techniques. Pour l'instant, seules 15 demandes de permis de travail pour des diplômés ukrainiens ont été approuvées. Mais la demande de personnel à basse et moyenne qualification augmente constamment.
La République tchèque recherchant entre 25.000 et 30.000 spécialistes techniques, les autorités envisagent d'engager 5.000 Ukrainiens.