"Il s'agit d'un lieu de culte privé, une synagogue construite lors de l'arrivée des juifs d'Algérie en 1962", a expliqué mardi M. Ammar, confirmant une information de La Provence.
"Aujourd'hui, nous constatons depuis une vingtaine d'années un transfert de la population juive vers d'autres quartiers", plus périphériques, souligne M. Ammar, qui envisage "positivement" cette vente.
"Nous avons tous le même dieu, l'essentiel est que tout ça se passe en bonne harmonie. Il faut que ces mots-là prennent toute leur signification", ajoute-t-il.
"Evidemment, pour ceux qui ont connu cette synagogue (…), il peut y avoir un peu de nostalgie", concède-t-il, mais "il faut aller de l'avant". Il souligne également le "dynamisme" de la communauté juive avec un nombre de synagogues qui "a presque doublé en une trentaine d'années", passant de 32 à 58 dans la ville.
Selon la Provence, Or Thora peut accueillir environ 250 fidèles.