BP, propriétaire des installations de forage Nabors Industries, et Pioneer Natural Resources ont annoncé qu'un baril à 50 dollars leur permettrait de relancer les travaux de forage et de rétablir un flux stable de liquidités. L'agence Bloomberg affirme que les 50 sociétés pétrolières principales cesseraient de perdre de l'argent si les prix se stabilisaient à 53 dollars le baril.
"Les prix ne doivent pas simplement atteindre 50 dollars mais dépasser cette limite sur le long terme", souligne Fraser McKay, vice-président de l'analyse corporative chez Wood Mackenzie.
Le 27 avril, le cours du baril de Brent à la Bourse de Londres ICE était de 46,50 dollars. Les prix de cette marque étalon du brut ont commencé à grimper après la publication de données sur les réserves pétrolières des États-Unis: ces dernières ont perdu 1,1 million de barils, alors que le marché s'attendait à une hausse de 2,4 millions de barils.
Suite aux informations sur l'échec des négociations, le baril de Brent a perdu près de 5% de sa valeur (pour atteindre 40,16 dollars le baril), tandis que le cours de la devise américaine augmentait jusqu'à 68,3 roubles.
Le "prix magique" de l'industrie pétrolière permet aux entreprises productrices de travailler sans pertes et aux États dépendant des exportations d'énergie d'éviter le déficit budgétaire.