La question est soulevée par un article paru dans le journal The Washington Post. L'auteur de l'article, Jeff Guo, se réfère à plusieurs études scientifiques consacrées au sujet de ce lien entre agriculture et développement politique et social.
Une étude plus récente, publiée par des économistes britanniques et israéliens, est concentrée autour des informations fournies par les découvertes archéologiques et anthropologiques. Cette recherche s'inscrit ainsi dans la tendance scientifique déjà existante, mais insiste sur le fait que les sociétés les plus développées cultivaient toujours des céréales. Par contre, l'utilisation des cultures tubéreuses marquait les sociétés en retard dans leur développement.
Cette idée ne signifie pas que les céréales étaient plus faciles à être cultivées ou conservées, par rapport aux cultures tubéreuses, ou qu'elles montraient des meilleurs résultats. Cependant, selon les chercheurs, bien qu'il existe des différences importantes dans les pratiques, c'est exactement ce choix dans le domaine de l'agriculture qui a dirigé les uns vers le développement social et politique et les autres vers le déclin.