Les désaccords entre l'UE et les États-Unis sont toujours nombreux mais Obama espère une signature du traité d'ici la fin de l'année. Malgré ses efforts, les partisans du TAFTA sont de moins en moins nombreux.
A Hanovre, Barack Obama a dit espérer que les pourparlers sur le TAFTA aboutissent d'ici la fin de l'année. Il a également promis de tout mettre en œuvre, pendant les huit derniers mois de sa présidence, pour faire avancer l'accord. "Le temps joue contre nous", a reconnu le président. Pour le moment, on ne parle même pas d'une ratification du traité.
Quoi qu'il en soit, le soutien des Européens est en baisse. D'après la Bertelsmann Foundation, les partisans d'un modèle de libre-échange au sein d'un tel système global sont actuellement 56% contre 88% il y a deux ans.
Des voix s'élèvent également parmi les hauts responsables politiques. David Cameron, premier ministre britannique, et Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, ont déjà fait part de leurs préoccupations. A la veille de la visite du président américain, Sigmar Gabriel, ministre allemand de l'Économie, a quant à lui souligné que l'accord ne serait pas paraphé si les États-Unis refusaient de permettre aux entreprises européennes de signer des contrats avec le gouvernement.
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