Dans une intervention devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe à Strasbourg, l'ancien premier ministre luxembourgeois a reconnu que l'Union européenne s'ingérait dans un trop grand nombre de questions qui pourraient être réglées au niveau des gouvernements nationaux de ses pays membres.
"Je crois que notre ingérence excessive dans plusieurs domaines de la vie privée est une des raisons qui repoussent les gens du projet européen", a annoncé le responsable.
Ces déclarations interviennent à l'approche du référendum britannique sur l'avenir du pays au sein de l'Union européenne programmé pour juin prochain.
L'actuel ministre britannique de la Justice Michael Gove, partisan du retrait de Londres de l'UE, a par la suite prononcé un discours qui reprenait certaines positions de M.Juncker. Selon lui, le départ de la Grande-Bretagne de l'Union se traduirait par "une libération économique" de l'ensemble du continent européen.