Selon la source, les affaires ne peuvent plus être menées selon le schéma antérieur, car l'UE s'octroie au sein des relations un rôle de leader, s'estimant habilitée à indiquer à ses collègues russes "ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire". La source a indiqué que la Russie n'avait pas besoin d'une telle coopération.
"Mme Mogherini possède une liste de domaines de coopération avec la Russie représentant un intérêt pour l'Union européenne. Quant à nous, nous faisons une évaluation des questions qui représentent un intérêt à nos yeux", a ajouté la source.
Alors que les relations entre Bruxelles et Moscou se sont considérablement refroidies depuis le rattachement de la Crimée par la Russie il y a deux ans, les Européens sont "unanimes" sur cinq "principes directeurs de la politique de l'UE envers la Russie", a expliqué la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, à l'issue d'une réunion des 28 ministres des Affaires étrangères lundi dernier.
En même temps, "il est nécessaire d'avoir un engagement sélectif avec la Russie sur des sujets d'affaires étrangères comme l'Iran, le processus de paix au Proche-Orient, la Syrie", a insisté la Haute représentante de l'UE, citée par l'AFP.