Alors que le cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh avait été violé et que le conflit était sur le point de dégénérer en guerre ouverte entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, le président russe Vladimir Poutine a réussi à calmer le jeu en contribuant à la conclusion d'un nouveau cessez-le-feu, explique le quotidien britannique.
Le journal a particulièrement apprécié la rapidité avec laquelle la Russie a obtenu le cessez-le-feu: l'accord a été signé quelques jours après le début de la crise. Quelques jours plus tard encore, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev et le ministre des Affaires étrangère Sergueï Lavrov se rendaient à Erevan et Bakou, capitales de l'Arménie et l'Azerbaïdjan, afin de jouer les bons offices dans la crise du Haut-Karabakh.
Les États-Unis n'entreprennent pas non plus d'efforts considérables afin de régler la situation, constate le Financial Times. Selon une source américaine haut placée, les satellites de reconnaissance ne suivent même pas l'évolution de la situation dans la région du Haut-Karabakh, car ils sont tournés vers l'Ukraine et la Syrie.
Auparavant, le porte-parole de l'administration du président azerbaïdjanais Ali Gassanov a déclaré que les négociations sur le règlement de crise dans le Haut Karabakh s'intensifieraient dans un avenir proche.