Deux puissants tremblements de terre accompagnés de près de 600 répliques ont été enregistrés dans la préfecture de Kumamoto depuis le 14 avril dernier au soir. Selon l'AFP, 47 personnes ont péri, et plus de 1.000 ont été blessées, dont 208 gravement, ce qui représente une catastrophe humanitaire.
Un choix qui peut sembler choquant, mais certainement réalisé sous la pression des circonstances catastrophiques. Actuellement, la prison de Kumamoto, qui elle-même comprend 500 détenus, a hébergé jusqu'à 250 victimes dans une de ses salles, précise l'AFP.
Suite aux séismes, plus de 95.000 personnes ont quitté leurs maisons détruites ou fortement endommagées pour être ensuite hébergées mardi dernier dans des abris, annonce l'AFP qui se réfère à une porte-parole de la préfecture de Kumamoto. Par ailleurs, certaines personnes ont été accueillies par leurs familles, amis ou dans d'autres endroits n'ayant pas le statut du centre d'accueil.
Le Japon est une région très exposée aux séismes. En mars 2011, un séisme marin d'une magnitude de 9 (la plus forte sur l'échelle de Richter) a engendré un tsunami dont les vagues ont atteint une hauteur estimée à plus de 30 m. Celui-ci a provoqué un accident la centrale nucléaire de Fukushima, considéré comme le plus grave au monde depuis celui de Tchernobyl.