Une série de tremblements de terre a frappé la partie centrale de l'île de Kyushu le 14 avril. Les plus puissants d'entre eux avaient une magnitude de 7,3 sur l'échelle de Richter, qui compte 9 degrés.
Ils ont provoqué, directement ou par les glissements de terrain et les avalanches qu'ils ont déclenchés, des destructions massives aux habitations et aux infrastructures telles que les ponts, les routes et les chemins de fer.
Selon le dernier bilan, 44 personnes ont été tuées et plus de 1.000 autres blessées. Des secousses telluriques moins violentes continuent d'agiter l'île et les autorités locales appellent les résidents à faire preuve de prudence, selon la chaine de télévision NHK.
Les préfectures de Kumamoto et d'Oita ont subi les séismes les plus violents. Actuellement, quelque 125.000 personnes de Kumamoto et plus de 3.500 d'Oita sont hébergées dans des abris fournis par des bureaux municipaux, des écoles et des stationnements, ajoute NHK.
Le Japon est une région très exposée aux séismes. En mars 2011, un séisme marin d'une magnitude de 9.0 (la plus forte sur l'échelle de Richter) a engendré un tsunami dont les vagues ont atteint une hauteur estimée à plus de 30 m.
Celui-ci a provoqué un accident la centrale nucléaire de Fukushima, considéré comme le plus grave au monde depuis celui de Tchernobyl. Il a provoqué des fuites massives de matières radioactives et a coûté 18.079 de vies.