Selon lui, les Britanniques perdraient plusieurs milliers de livres par an et paieraient un "lourd tribut économique". "Nos échanges commerciaux seront revus à la baisse, nous aurons moins de succès en affaires et attirerons moins d'investissements", a souligné Osborne, avant de conclure sur une phrase-choc: "Le salaire des Britanniques va baisser et les prix vont monter".
Le Royaume-Uni mène déjà une politique financière, fiscale, budgétaire et monétaire indépendante de l'UE. Londres a également conservé sa monnaie, la livre, plutôt que de passer à l'euro. Dans le même temps, les politiciens et les citoyens britanniques sont de plus en plus nombreux à critiquer l'emprise de la "bureaucratie de Bruxelles" et la hausse de l'influence de l'Allemagne et de la France en UE. A son époque, Margaret Thatcher avait mis en garde les Britanniques contre le risque de création d'un "super-État" européen.
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