Pour un photomontage
Un médecin turc, Bilgin Ciftci a fait l'objet d'une enquête, après avoir publié sur son compte Twitter deux photos: l'une de M.Erdogan le visage déformé par la surprise; l'autre de Gollum, le célèbre personnage de la trilogie Le seigneur des anneaux.
TR court investigates #Gollum in a #surreal case. Physician is accused of insulting #Erdoganhttps://t.co/uLhE9yLmkY pic.twitter.com/7TQ4XY3dbc
— istanfool (@istanfool) 1 декабря 2015 г.
Pour un geste obscène
En janvier dernier, une femme a été condamnée à onze mois de prison ferme pour un geste obscène à l'encontre d'Erdogan lors d'une manifestation en mars 2014.
Pour une publication sur Facebook
L'interlocuteur de la jeune femme, qui a insulté le président turc lors d'une dispute, sur le réseau social a porté plainte contre elle devant le parquet.
Selon l'acte d'accusation, en 2014, la jeune femme, âgée de 22 ans, a publié des commentaires offensants pour Recep Tayyip Erdogan, qui à l'époque occupait le poste de premier ministre.
Pour un tweet
Dix jours avant, un tribunal avait condamné la journaliste Hilal Kalafat, 24 ans, à 28 mois de prison pour un tweet jugé insultant à l'égard du chef d'Etat.
Pour un post sur Instagram
L'ex-miss Turquie Merve Buyuksarac a été arrêtée pour avoir publiée sur son compte Instagram un poème satirique sur le chef d'Etat.
Pour un chewing gum
Le responsable du Parti de la justice et du développement (AKP) qui est au pouvoir Veysel Dalci a été arrêté pour avoir mâché un chewing gum lors d'une cérémonie officielle de la pose d'une gerbe au monument de Kemal Ataturk.
Pour des idées
Le professeur de l'Université Gazi (Ankara) Atilla Yayla a été condamné à 15 mois de prison parce qu'il avait douté du régime progressiste de Kemal Ataturk, fondateur et premier président de la République de Turquie.
Pour une pétition
Selon eux, le président turc Recep Tayyip "Erdogan a poussé la situation à l'extrême" et les intellectuels ne pouvaient plus se taire.
"M.Erdogan cherche à intimider le peuple turc. Il profite de chaque occasion pour (…) aggraver la scission au sein de la société turque. Cette fois il a pris comme prétexte la pétition des académiciens. Tous les régimes dictatoriaux ont recours à cette rhétorique pour atteindre leurs buts", a indiqué Baskin Oran, un des signataires de la pétition.
Pour un cours
En avril 2016, les autorités turques ont interpelé le professeur de droit Mehmet Kanbur pour avoir incité les étudiants à la révolte lors d'un cours.