Ce gel resterait en vigueur jusqu'au 1er octobre puis les producteurs se réuniraient à nouveau en octobre en Russie pour évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre d'un "redressement progressif du marché pétrolier", est-il écrit dans ce document.
Toujours selon ce document, les producteurs continueront à renforcer leurs consultations sur les meilleurs moyens pour soutenir le marché du pétrole et d'autres pays seront libres de se joindre à cet accord.
L'Iran a annoncé qu'il ne participerait pas à la réunion de dimanche faute de pouvoir accepter un gel de sa production, qu'il a au contraire entrepris de relancer après la levée de sanctions internationales à son encontre.
"La réunion de Doha est pour les gens qui veulent participer au plan de gel de la production", a déclaré le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh sur le site de son ministère.
"Dans la mesure où il n'est pas prévu que l'Iran signe ce plan, la présence d'un représentant de l'Iran à cette réunion n'est pas nécessaire", a-t-il ajouté cité par l'AFP.
Samedi, dans une interview publiée par Bloomberg, le vice-prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, avait réaffirmé que le royaume ne gèlerait pas sa production de brut à moins que l'Iran n'en fasse autant.
La réunion cruciale de Doha doit rassembler une quinzaine de pays, principalement de l'Opep comme l'Arabie, mais aussi des producteurs non-Opep comme la Russie.
Un projet, agréé en février par l'Arabie, la Russie, le Qatar et le Venezuela, vise à geler la production de brut aux niveaux de janvier, afin d'enrayer la surabondance de l'offre jusqu'à ce que la demande reprenne au 3e trimestre de 2016.