Selon les deux cabinets, une directive européenne datant de 2015, transposée en novembre dernier en droit français, autorise chaque État membre à interdire les cultures OGM sur son sol, même quand elles sont validées par l'Autorité européenne de sûreté des aliments (EFSA).
Dans sa décision rendue vendredi, le Conseil d'État a constaté que les conditions posées par la législation européenne, avant la directive de 2015, n'étaient pas remplies et que le ministère n'apportait pas "d'éléments nouveaux reposant sur des données scientifiques fiables".
Le Parlement français a transposé dans la loi la directive européenne datée du début 2015 qui permet aux États membres d'interdire cette mise en culture s'ils le souhaitent. Les réfractaires peuvent pour ce faire invoquer des raisons socio-économiques, environnementales ou liées à l'utilisation des terres agricoles.