D'autres pays n'ont demandé le statut "sans OGM" que pour une partie de leur territoire. Ainsi, la Belgique a demandé une exemption pour la Région wallonne, le Royaume-Uni pour le Pays de Galles, l'Ecosse et l'Irlande du Nord.
Les demandes des 19 Etats seront éventuellement transmises aux industriels, qui auront un mois à leur disposition afin de peser les pour et les contre d'une telle démarche. Les producteurs peuvent également opposer un droit de veto. Si tel était le cas, les Etats anti-OGM se réserveraient la possibilité d'invoquer des motifs sérieux, liés par exemple à des politiques environnementales ou agricoles spécifiques, pour solliciter une interdiction sur l'ensemble de leur sol.
Néanmoins, une telle ligne politique n'arrangerait vraisemblablement pas les Etats-Unis, un des plus grands producteurs d'OGM, qui devraient désormais chercher d'autres débouchés afin d'écouler leurs produits transgéniques.