Chesapeake Energy qui est un des leaders du marché du pétrole et du gaz de schiste américains a informé le gendarme de la bourse (Securities and Exchange Commission) qu'elle avait transmis à ses créanciers la plupart de ses réserves, annonce l'agence Bloomberg.
Les créanciers de Chesapeake Energy, les banques MUFG Union Bank et Wells Fargo Bank Securities ont reçu 90% des gisements prouvés de gaz appartenant à la société, ainsi que la plupart de ses bâtiments d'affaires, de ses fonds et de ses titres en tant que garanties financières pour régler l'emprunt s'élevant à quatre milliards de dollars.
Lors des négociations, les créanciers sont parvenus à un accord pour atténuer les conditions du crédit qui devrait être réglé en 2019. Chesapeake Energy a également réussi à ajourner à juin 2017 l'évaluation des stocks à sa disposition, évaluation dont les chiffres de la ligne de crédits dépendent directement. Plus précisément, la société est désormais obligée d'avoir une trésorerie d'un montant minimum de 500 millions de dollars.
Selon l'analyste de Citigroup, Marissa Moss, citée par l'agence Bloomberg, l'accord entre Chesapeake Energy et ses créanciers donnera du temps à la société pour qu'elle puisse se décharger des effets négatifs liés aux bas prix des énergies fossiles. Selon l'analyste, la société sera également obligée d'engager un crédit supplémentaire pour régler ses obligations pour 2017 et 2018.