Dans le cadre du scandale autour des Panama Papars, il s'est avéré que le nom de la célèbre ONG, dont le siège est à Genève (Suisse), avait été utilisé pour masquer les avoirs de plusieurs centaines d'entreprises.
Le cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, qui se spécialise dans les services offshore, a utilisé, selon Le Monde, le nom du CICR pour un certain nombre de ses clients.
A cet égard, deux fondations bénéficiant d'un régime économique particulier, la Faith Foundation et la Brotherhood Foundation, ont contribué à camoufler les comptes bancaires de quelque 500 entreprises.
Ces opérations criminelles ont été réalisées à l'insu de l'ONG, car, selon les lois panaméennes, "les bénéficiaires d'une fondation peuvent être utilisés sans le savoir", indique un responsable de Mossack Fonseca, cité par Le Monde.
De plus, l'aura du Fonds mondial pour la nature (WWF) aurait été utilisée de la même manière.
Les données, qui proviennent du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, ont été obtenues par le journal allemand Süddeutsche Zeitung grâce à une source anonyme. Elles mentionnent le président ukrainien Piotr Porochenko, l'ancien président soudanais Ahmed el Mirghani, le chef de l'Etat des Emirats arabes unis et émir d'Abu Dhabi Khalifa bin Zayed bin Sultan Al Nahyan, le père du premier ministre britannique David Cameron, la première famille d'Azerbaïdjan et la famille du président chinois Xi Jinping.