Les sanctions visant la Russie et l'éventuelle sortie de la Grande-Bretagne (Brexit) de l'UE suite au référendum de juin prochain ainsi que la présidentielle aux Etats-Unis et la crise migratoire se répercutent de façon négative sur le marché mondial des finances, estime le chef de l'UBS Group AG, Andrea Orcel.
"Les pressions n'ont jamais été si puissantes (…) Incertain, le marché est toujours dans l’attente et nous peinons à persuader nos actionnaires d'investir", a déclaré le chef de la banque d'investissement dans une interview accordée à Bloomberg TV.
Et d'ajouter que la régulation financière et les taux d'intérêt négatifs aux Etats-Unis sapaient la confiance des banques d'investissement quant à la possibilité de gagner de l'argent.
Bloomberg constate que les plus grandes banques d'investissement dans le monde affichent une baisse des revenus en raison des taux d'intérêt extrêmement bas, de l'effondrement des prix du pétrole et du ralentissement de la croissance économique des marchés émergents.
Le groupe bancaire UBS fonctionne depuis 150 ans dans plus d'une cinquantaine de pays du monde. UBS siège à Bâle et à Zurich et emploie près de 60.000 personnes.