L'AIIB aura son siège à Pékin et ses activités doivent débuter avant la fin de l'année.
Le ministre des Finances de Russie Anton Silouanov trouve que la participation à l'AIIB créera des possibilités de développement complémentaires pour l'économie russe. D'autant plus qu'une part considérable du territoire russe est située en Asie, la région visée par l'activité de la banque.
Nous avons un très grand pays. Par conséquent, il nous faut construire les routes, les ponts, les voies ferrées, plus particulièrement à grande vitesse, les lignes de transport d'énergie. Tous ces projets d'infrastructure pourraient intéresser le monde des affaires. Ce seront des investissements stables, bien qu'à long terme.
L'adhésion de la Russie à l'AIIB est une nouvelle étape importante dans le développement de la coopération russo-chinoise. Cela renforce la confiance mutuelle entre les deux pays partenaires, mais aussi cela étend les horizons de leur coopération grâce à la participation de pays tiers. La participation à l'AIIB d'un pays aussi prestigieux que la Russie contribuera au succès de son activité et stimulera l'essor de la coopération d'investissement dans l'ensemble de la région d'Asie-Pacifique.
La liste définitive des co-fondateurs de l'AIIB a été publiée le 15 avril. Il est notoire que deux grandes économies mondiales, les Etats-Unis et le Japon, ont préféré ne pas adhérer au projet initié par la Chine. Leur position tient plutôt à la politique qu'à des raisons d'utilité économique.