Auparavant, dans une interview exclusive à Sputnik, le président syrien Bachar el-Assad avait souligné que la Turquie "soutenait et armait les terroristes de Daech":
"Il (Erdogan, ndlr) soutient directement les terroristes. Il leur permet de se déplacer sur le territoire turc, d'effectuer des manœuvres avec leurs chars. (…) Il achète le pétrole volé par Daech, tout en effectuant des tirs d'artillerie pour aider les terroristes contre l'armée syrienne quand cette dernière progresse. Il envoie des combattants turcs pour se battre en Syrie, et cela continue. L'attaque contre l'avion russe dans le ciel syrien est également une agression contre la Syrie, car l'avion a été abattu dans son espace aérien souverain".
Et d'ajouter: "L'armée turque, qui n'est pas turque — c'est seulement l'armée d'Erdogan — se bat aujourd'hui en Syrie. Ce sont des terroristes et quand nous les frappons en Syrie, cela conduit directement à la défaite d'Erdogan. Notre réponse doit être avant tout à l'intérieur du pays et après cela, je pense que nous pourrons vaincre le terrorisme. Le peuple turc n'est pas contre la Syrie, il n'est pas hostile. Nos relations seront bonnes si Erdogan ne s'ingère pas.".
Le 27 mars, au terme d'une offensive de 20 jours, l'armée syrienne appuyée par l'aviation russe a chassé les djihadistes de Palmyre, située dans la province centrale de Homs.
La Russie et les États-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu en Syrie à compter du 27 février à minuit. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu se poursuivent néanmoins.