Selon le rédacteur en chef du journal, Wolfgang Krach, la Süddeutsche Zeitung est prête à protéger "pratiquement à tout prix" le lanceur d'alerte qui lui avait remis les Panama Papers, car l'anonymat constituait une condition sine qua non de la publication de ces documents.
"Si nous cessons de protéger nos informateurs, le journalisme d'investigation cessera d'exister. Et alors, la deuxième partie des documents panaméens ne verra jamais le jour", a déclaré Wolfgang Krach.
Le 3 avril, le quotidien munichois a publié une série de documents révélant l'implication de dirigeants mondiaux et de leurs "proches" dans un vaste système d'évasion fiscale pratiquée via des sociétés offshore.