À l'époque, le FBI (Federal Bureau of Investigation) avait recouru à un texte de loi, l'All Writs Act (Loi sur les ordonnances en anglais), afin de contraindre Apple à déverrouiller un iPhone considéré comme l'indice principal de l'affaire. Ce même texte qui sera invoqué sans succès par le FBI dans l'affaire de San Bernardino pour tenter de contraindre Apple de déverrouiller l'iPhone du terroriste Rizwan Farook.
Depuis lors, poursuit le journal, Apple a aidé le gouvernement à extraire des informations d'au moins 70 portables. Toujours est-il que le groupe Apple a rompu définitivement sa coopération avec le FBI en 2013 suite à l'interpellation du lanceur d'alerte Edward Snowden. En 2013, celui-ci avait révélé le programme américain d'écoutes planétaire PRISM. Il avait par la suite trouvé asile en Russie.
Cependant, le gouvernement américain a annoncé le 4 avril avoir réussi à débloquer sans l'aide d'Apple l'iPhone qui appartenait à Syed Farook, responsable avec sa femme de la mort de 14 personnes en décembre dans cette ville de Californie.
On ne sait toutefois pas comment le FBI et le tiers non identifié qui lui a prêté assistance ont réussi à extraire les données du téléphone ni si la technique peut être réutilisée sur d'autres modèles utilisant une version plus récente du système d'exploitation iOS.