Apple de mèche avec le FBI?

© AFP 2024 Timothy A. ClaryA man walks up the stairs at the Apple Store in Grand Central Station February 25, 2016.
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Depuis 2008, l’entreprise multinationale américaine Apple a aidé le FBI à débloquer des iPhone au moins 70 fois, rapporte The Wall Street journal.

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Apple brevette la censure des gros mots dans les chansons
Apple n'a pas toujours été aussi intransigeante dans ses relations avec les autorités américaines. La première fois où la société a consenti à donner un coup de pouce aux forces de l'ordre remonte à une affaire du viol d'un enfant dans la ville de Watertown (Massachusetts).

À l'époque, le FBI (Federal Bureau of Investigation) avait recouru à un texte de loi, l'All Writs Act (Loi sur les ordonnances en anglais), afin de contraindre Apple à déverrouiller un iPhone considéré comme l'indice principal de l'affaire. Ce même texte qui sera invoqué sans succès par le FBI dans l'affaire de San Bernardino pour tenter de contraindre Apple de déverrouiller l'iPhone du terroriste Rizwan Farook.

Depuis lors, poursuit le journal, Apple a aidé le gouvernement à extraire des informations d'au moins 70 portables. Toujours est-il que le groupe Apple a rompu définitivement sa coopération avec le FBI en 2013 suite à l'interpellation du lanceur d'alerte Edward Snowden. En 2013, celui-ci avait révélé le programme américain d'écoutes planétaire PRISM. Il avait par la suite trouvé asile en Russie.

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La police débloque l'iPhone de San Bernardino sans Apple
En mars dernier, le tribunal de Californie a demandé au groupe Apple de fournir au FBI un logiciel spécialisé afin d'avoir accès au smartphone du terroriste Rizwan Farook, responsable de la fusillade à San Bernardino. Le président du groupe Apple, Tim Cook, a rétorqué que cette exigence présentait une menace pour la sécurité des clients, tandis que ses conséquences étaient "hors du cadre légal". Il a également a déclaré, en dépit de la décision du tribunal, que la société ne transférerait pas le logiciel aux services secrets, ajoutant que toutes les données nécessaires avaient été envoyées aux autorités.

Cependant, le gouvernement américain a annoncé le 4 avril avoir réussi à débloquer sans l'aide d'Apple l'iPhone qui appartenait à Syed Farook, responsable avec sa femme de la mort de 14 personnes en décembre dans cette ville de Californie.

On ne sait toutefois pas comment le FBI et le tiers non identifié qui lui a prêté assistance ont réussi à extraire les données du téléphone ni si la technique peut être réutilisée sur d'autres modèles utilisant une version plus récente du système d'exploitation iOS.

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