Selon la page Twitter de l'organisation, la démission de Gonzalo Delaveau a été acceptée par le conseil d'administration, rapporte l'agence de presse Reuters.
Devant la presse, il a avoué n'être le directeur que de Tumbrook Mining et que, dans les autres cas, il représentait les intérêts des compagnies mentionnées "en tant qu'avocat et juriste". Il s'est dit également "extrêmement surpris" par l'activité de Mossack Fonseca.
Delaveau a démissionné seulement quelques heures après que le fisc chilien a annoncé l'examen de l'identité des Chiliens mentionnés dans les Panama Papers.
L'organisation a également exigé d'instaurer des registres d'État publics des propriétaires bénéficiaires de toutes les compagnies pour empêcher les individus corrompus de cacher leur argent dans les offshores et les trusts via des personnes interposées, au nom desquelles est enregistré le droit de propriété.
Les autorités de nombreux pays dont le Royaume-Uni, la France, l'Espagne, l'Autriche, la Suède, la Belgique, la Norvège, les Pays-Bas, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, ont déjà fait part de leur disposition à participer à l'enquête sur les cas de blanchiment d'argent.