Dans le même temps, des médias ont déjà propagé l'information selon laquelle le territoire de l'Iran aurait été bombardé par accident.
Les projectiles seraient tombés dimanche près du village de Khoda Afarin.
Toutefois, cette information doit être vérifiée, a indiqué, dans un entretien accordée à Sputnik, Hossein Sheikholeslam, conseiller du président du parlement iranien pour les Affaires internationales.
Par ailleurs, il est convaincu que les parties en conflit doivent chercher des moyens diplomatiques pour résoudre la crise.
"Ce conflit militaire entre nos deux voisins, l'Azerbaïdjan et l'Arménie, a malheureusement une longue histoire. Nous devons faire tous les efforts diplomatiques possibles pour faire cesser les hostilités le plus vite possible", a affirmé M.Sheikholeslam.
Selon lui, le pilonnage mutuel ne profite ni au peuple arménien ni au peuple azerbaïdjanais, tandis que leurs voisins, l'Iran et la Russie, en souffrent également. Tous les pays de la région doivent prendre des mesures conjointes pour arrêter le conflit car les pourparlers de paix sont le seul outil pour déterminer l'avenir de la région et de son sort, estime le haut responsable iranien.
"L'aggravation du conflit porte un danger pour tous, en particulier, lorsqu'autour de nous, il y a des intrigues ourdies par Israël et les Etats-Unis, et la menace de Daech et d'autres groupes extrémistes est toujours possible. On ne doit pas laisser ces malveillants utiliser ce genre de conflits locaux pour attiser des conflits mondiaux comme cela est arrivé, par exemple, en Syrie", a conclu M.Sheikholeslam.
L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont signalé samedi la reprise des hostilités dans le Haut-Karabakh. Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a fait état de bombardements pratiqués par les forces armées arméniennes. Le ministère arménien de la Défense a de son côté déclaré que la partie azerbaïdjanaise "avait lancé une offensive".