"Il est regrettable que pour la Turquie l'importance de la vie humaine soit déterminée par la nationalité. Par ses déclarations racistes, la Turquie encourage la poursuite des actions de l'agresseur contre la République du Haut-Karabakh", a affirmé M.Kotcharyan en commentant la réaction des autorités turques à la détérioration dramatique de la situation dans la zone de conflit du Haut-Karabakh.
Selon lui, ceci s'inscrit dans la logique de la politique actuelle des autorités turques, dont le résultat est la "propagation d'une vague d'instabilité, de terrorisme et d'effusion de sang en Turquie et à l'étranger".
L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont signalé samedi la reprise des hostilités dans le Haut-Karabakh. Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a fait état de bombardements pratiqués par les forces armées arméniennes. Le ministère arménien de la Défense a de son côté déclaré que la partie azerbaïdjanaise "avait lancé une offensive".
Depuis février 1988, l'Arménie et l'Azerbaïdjan se disputent le Haut-Karabakh, région autonome principalement peuplée par des Arméniens et qui a annoncé son intention de se séparer de l'Azerbaïdjan. Cette démarche a provoqué des affrontements entre les troupes arméniennes et azerbaïdjanaises à la suite desquelles Bakou a perdu le contrôle de la région.
Le règlement pacifique du conflit fait l'objet de négociations menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les Etats-Unis, la Russie et la France.